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Communiqués



30 avril 2011

Un parrain qui montre la voix

Jean-François Barbe
Les Affaires

Le mentor de Philippe Cloutier a montré qu’il pouvait toucher l’or. Avec le gisement Éléonore de la Baie-James, André Gaumond et sa société d’exploration Mines d’Or Virginia ont en effet effectué la plus importante découverte d’or au pays des 25 dernières années.

Une réussite dont le président de Ressources Cartier entend s’inspirer.  » André Gaumond a parrainé l’entrée en Bourse de Ressources Cartier et il a facilité mes premières approches auprès des analystes, des courtiers et des investisseurs « , dit Philippe Cloutier.

Car, dans cette industrie où les revenus sont rares, pour ne pas dire inexistants, l’argent est le nerf de la guerre.  » Notre succès dépend de notre capacité à trouver des sites prometteurs. Mais il faut, au préalable, avoir convaincu les investisseurs de notre sérieux et de notre potentiel « , explique M. Cloutier.

C’est pourquoi les conseils d’un as de l’exploration minière sont si importants.  » Une des grandes forces d’André Gaumond réside dans sa capacité à faire passer un message très crédible auprès des décideurs du monde financier « , souligne M. Cloutier.

Géologue de formation et âgé de 47 ans, M. Cloutier connaît le métier d’explorateur, ayant déjà été vice-président à l’exploration chez Alexis Minerals. Cependant, à la barre de sa propre entreprise, la dimension financière se présentait sous un jour différent.  » J’avais besoin de la formation sur le terrain que m’a prodiguée André Gaumond « , dit-il.

Bâtir la relève

Philippe Cloutier raconte avoir été accompagné lors de présentations spécialisées par son mentor.  » Il m’a aidé à briser la glace, à formuler mon message et à éviter certains pièges. Et, aujourd’hui encore, il n’est pas avare de conseils, parfois d’ordre technique. C’est ainsi que se bâtit la relève du Québec minier de demain « , affirme le patron de Ressources Cartier.

Depuis sa création en 2007, Ressources Cartier a amassé plus de 12 millions de dollars (M$) en financement et a investi environ 10 M$ en projets d’exploration sur le territoire abitibien. La compagnie dispose d’une encaisse de quelque 5 M$.

M. Cloutier compte devenir producteur, éventuellement d’or, d’ici les 10 prochaines années. Un modèle d’entreprise totalement différent de celui de son mentor, qui a choisi de vendre Éléonore à Goldcorp.  » Il faut boucler la boucle et garder, au Québec, la totalité des richesses minières de la province. C’est ce que favorise la prospection en Abitibi, mais qui est presque impossible à réaliser dans le Grand Nord, en raison du manque de main-d’oeuvre et des réseaux de communication insuffisants « , de dire M. Cloutier.